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Vonnick Caroff ouvrira la porte de son atelier une nouvelle fois cet été, dévoilant son travail d’une année.  Ce qui fait tenir les peintures ensemble n’est pas le motif : les arbres, les oiseaux, les surfaces d’eau…  mais un jeu avec le mouvement, le soleil glisse derrière l’arbre, l’enfant est saisi dans un flash placé in extremis dans le cadre. Jeu avec la présence, l’apparition et la disparition. Jeu avec la lumière qui étire les ombres jusqu’au bout de la toile. Jeu avec les formats inhabituels choisis à l’automne et dont les dimensions sont devenues des contraintes inspirantes. Jeu avec la couleur souvent puissante, vibrante au point que les fonds prennent une place de premier plan posant l’enjeu de la représentation humaine. Au rouge des robes répond celui des cerises, un motif qui lui est cher, chutant de l’arbre, saisies en grappe, imprimées sur un vêtement, déjà mangées par le merle. Les chiens du quai ont quant à eux pris la pause.
 

Elisabeth Pasquier



 

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